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Le site du réseau est aimablement hébergé et administré par le groupe WebHosting du département MIA, INRA
Suite aux succès des journées du réseau M3D à Cargèse en 2009, Roscoff en 2010, Porquerolles en 2011 et Oléron en 2012, nous organisons une nouvelle école du 24 au 27 septembre 2013, sur l'île d'Oléron.
La thématique principale de ces journées est l'aide à la décision et les problèmes multi-échelles avec des problématiques en biologie, épidémiologie, mathématique et économie. Des mini-cours sont proposés autour de ce thème :
Eric Benoit (EA 3165 laboratoire Mathématiques, Image et Applications, Université de La Rochelle)
Approche mathématique des problèmes multi-échelles
Vincent Calcagno (UMR 1355 Institut Sophia Agrobiotech, INRA PACA / Université Nice Sophia Antipolis / CNRS)
Prise en compte implicite de l'espace dans les modèles de biologie des populations
Stéphane de Cara (UMR 0210 Économie Publique, INRA Grignon / AgroParisTech)
Usage des sols et changement climatique
Tout participant peut aussi proposer de présenter un papier, en rapport avec les thèmes de M3D.
Cette école est soutenue par le RNSC, le département MIA de l'INRA et le PRES Limousin Poitou-Charentes.
Les journées on lieu sur l'île d'Oléron, à la Vieille Perrotine, village du CAES du CNRS situé à 1,5km de Boyardville :
140, route des Allards
17310 Saint Pierre d'Oléron
Coordonnées GPS : 1°15 ouest, 45°47,148 nord
Le réseau M3D prend en charge les frais de séjour. Il n'y a pas de frais d'inscription.
Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | ||
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08h00- 09h00 | Petit-déjeuner | ||||
09h00- 10h30 | Approche mathématique des problèmes multi-échelles 1/2 (Éric Benoît) |
Usage des sols et changement climatique 1/2 (Stéphane De Cara) |
Prise en compte implicite de l'espace dans les modèles de biologie des populations 1/2 (Vincent Calcagno) |
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10h30- 11h00 | Pause | ||||
11h00- 12h30 | Approche mathématique des problèmes multi-échelles 2/2 (Éric Benoît) |
Usage des sols et changement climatique 2/2 (Stéphane De Cara) |
Prise en compte implicite de l'espace dans les modèles de biologie des populations 2/2 (Vincent Calcagno) |
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12h30- 14h00 | Déjeuner | Panier repas | |||
14h00- 15h00 | Modélisation microscopique de la dynamique des populations et application à la longévité humaine (Alexandre Boumezoued) |
Spatial Dynamics of Green Corridors (Arnaud Dragicevic) |
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15h00- 16h00 | Seasonal dynamics in an SIR epidemic system (Nadir Sari) |
The nature and impacts of environmental spillovers on housing prices: A spatial hedonic analysis (Masha Pautrel) |
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16h00- 16h30 | Accueil | Pause | |||
16h30- 17h30 | Estimation du nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques dans une rivière (Imène Mostefaoui) |
Le modèle C-root : de la dispersion de moustiques à la croissance racinaire (Yves Dumont) |
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19h30 | Diner |
Yves Dumont (UMR AMAP, CIRAD, Montpellier)
L'objectif de l'amélioration des rendements dans les cultures est un enjeu crucial pour les pays du Nord et, surtout, du Sud. Une meilleure connaissance des plantes (agronomiques) est indispensable pour aller dans ce sens. Or si la partie aérienne des plantes a été très étudiée, il n'en est pas de même du système racinaire qui en constitue la « face cachée ». Son rôle est ô combien important : il permet non seulement l'ancrage dans le sol, l'absorption d'eau et de nutriments mais assure également les transports nutritifs vers la partie aérienne. Sa modélisation constitue donc un enjeu important pour formaliser nos connaissances et nous aider à mieux comprendre ses fonctionnalités. A AMAP, nous avons développé un modèle « générique », C-root, minimaliste et continu de la croissance racinaire afin d'agréger les connaissances architecturales et fonctionnelles, à différentes échelles spatio-temporelles [1].
C-root est applicable à différents types de systèmes racinaires et constitue un modèle « minimaliste », au sens où le faible nombre de paramètres permet de simplifier leur estimation et réaliser des simulations dans des délais raisonnables. Enfin, le formalisme continu, outre qu'il permet d'étudier le modèle à l'aide d'outils mathématiques, facilite le développement de couplages « forts » avec d'autres modèles physiques, prenant en compte, par exemple, les transferts d'eau et de nutriments dans le sol. Au final on retrouve des équations de type réaction-advection-diffusion déjà étudiées pour la dispersion du moustique Aedes albopictus, vecteur de la Dengue et du Chikungunya, et de son contrôle par TIS [2]. Après une présentation rapide du modèle C-root, je présenterai son implémentation, et j'illustrerai ma présentation avec des simulations de croissance de racines horizontales d'eucalyptus. J'évoquerai les difficultés rencontrées et les perspectives futures.
Références :